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Nathalie et Elodie ont animé le stage 

cuisine sans gluten , 

sans produits laitiers de vache,

« Du jardin à l’assiette »,

le samedi 1er février


JARDIN ET CUISINE

Bonjour à tous,

La journée fût riche!!!

 

Ce qui ressort des témoignages :

Découverte de nouveaux produits, légumes ;

Couleurs, odeurs, sensations dans le corps ;

Joie et Fête ;

Partage humain. Plaisir de faire ensemble, respect de chacune, entraide.

 

La journée s'inscrivait dans le cycle de vie, et rappelait 

le thème que nous avions développé dans le dernier café-rencontre :

Cohérence "de la Terre à l'assiette, de l'assiette à la Terre".

 

Elles se sont surprises d'avoir fait autant de choses et 

ont dit : "c'est parce qu'on était toutes ensemble."

Journée rythmée, nous avons réalisé toutes les recettes prévues !

Mais la journée n'a pas été une simple succession de réalisation de recettes,

et ça c'est un vrai plaisir. 

La pratique corporelle par Elodie, a été trés appréciée, faite en intérieur :

elle s'est parfaitement intégrée dans la journée et il y avait une bonne alternance dans le rythme.

Les tinchas ont retenti quelquefois,

pour faire revenir chacune à la conscience du geste.  

 

Suggestion de P., reprise par toutes : 

faire un atelier par saison (un peu comme les stages de Qi Gong saisonnier), 

pour pouvoir cuisiner au rythme des saisons et se retrouver pour le partage.

Bonne journée à tous

Nathalie, le 3 février 2014

Capucine du jardin

Et voici le témoignage d'un homme, compagnon d'une stagiaire :


"Je fus accueilli à grand bras le matin en venant déposer C. 

Je suis revenu le soir et j'ai croisé des stagiaires pleines de vie. 

J'ai goûté différents plats et c'était excellent.

L'idée de faire avec ce qui vient du jardin me semble importante.

Et chacun peut amener une personne de sa connaissance 

pour lui faire partager cette cuisine "vivre ensemble et faire autrement" !

Merci, Ch.

Pendant que ça mijote, je trie les pommes de terre récoltées à la fin du printemps. Certaines germent, je les mets au garage dans des cagettes, et les garde pour les replanter.

Les autres continuent d’être triées, et les plus petites vont cuire sur le lit épais qu’ont construit en cuisant blettes et feuilles de capucine.

Quelques fleurs de capucine décoreront le plat, et … goûtons, car c’est la première fois que j’associe les deux. Et bien, c’est un plat très doux, bon et subtil ! la fourchette tourne dans les légumes verts mous, en prend un peu, pique une petite pomme de terre, et voilà une bouchée comme au restaurant.

Ah oui, j’oubliais ! pendant que le plat de légumes cuisait, j’ai trié aussi les pommes-fruits que l’on m’avait données. Les parties abimées vont aux vers Eseinias, les parties bonnes vont dans la casserole avec eau, huile d’olive (et oui !) : et voilà le dessert !

Un repas très « local », où tout, à part l’huile d’olive, vient des jardins de TERRE D’ESEINIAS !

En plus, la capucine a une action stimulante, antiseptique et digestive, et elle est riche en vitamine C (antiscorbutique, donc). Marie Laure , le 14 novembre 2013

 

Coucou !

J’ai été si occupée dans la préparation et l’animation de la formation VEILLER SUR LES CYCLES DE VIE, « travaux d’automne au jardin », que je n’avais pas eu le temps de préparer mon propre jardin pour l’hiver ! Or, les grues passent…le froid arrive, il est temps…

La formation se terminait dimanche soir, j’ai donc considéré le jeudi suivant comme un dimanche. Matinée quasi-ensoleillée, bien sèche, la veille non plus il n’avait pas plu.

Profitons-en ! couper les plantes fanées, en petits tronçons pour les vers Eseinias dans leur lombricompost, en plus gros morceaux pour les composts, et quelques plantes coupées laissées directement sur platebandes et demi-barriques cultivées, pour les vers qui sont là-dedans, et pour les cloportes … bref, pour toute la faune transformatrice, qui en fera un supplément de richesse.

Les blettes donnent quelques feuilles sucrées (oui, sucrées !). La gigantesque capucine, qui n’en finit pas de pousser, avec des feuilles comme « des parapluies à grignoter », fera le 2è légume. Un fond d’eau et d’huile d’olive, et les voilà en train de cuire (j’ai bien dû en passant dans le jardin, cueillir en plus une arroche qui restait, un peu de plantain… ce que je voyais !)